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Mariage et enfanttree desc. tree desc. tree desc. tree desc.

Notes individuelles

  1. Générale: duc de Touraine (octobre 1360 - 6 septembre 1363), duc de Bourgogne (6 septembre 1363 - 27 avril 1404), comte de Flandre et d'Artois (25 avril 1384 - 27 avril 1404), comte de Bourgogne (1384-1404), comte de Rethel et de Nevers (25 avril 1384 - 27 avril 1404), comte de Charolais (1390-1404)
    Gouverneur de Normandie, Gouverneur de Bretagne

    Philippe de France, premier duc Valois de Bourgogne, dit « Philippe le Hardi », né le 17 janvier 1342 à Pontoise et mort le 27 avril 1404 à Hal (Hainaut), est le quatrième et dernier fils du roi Jean II de France, dit « Jean le Bon », et de Bonne de Luxembourg. Il est, de 1363 à 1404, le premier duc de Bourgogne de la maison de Valois.
    La bravoure dont il fait preuve lors de la défaite française de Poitiers, en 1356, alors qu'il est tout juste âgé de quatorze ans, lui vaut le surnom de « Hardi ». Il est appelé un temps Philippe « sans Terre » mais son père le récompense au retour de sa captivité londonienne en lui conférant, en 1360, la Touraine en apanage. En 1363, le roi lui concède le duché de Bourgogne, dont il avait hérité à la mort du dernier duc capétien de Bourgogne, Philippe de Rouvres (décédé sans descendance à l'âge de 15 ans). Son mariage, le 19 juin 1369 dans l'église Saint-Bavon de Gand avec Marguerite de Male, veuve du précédent duc de Bourgogne et riche héritière présomptive des comtés de Flandre, d'Artois, de Rethel, de Nevers et du comté de Bourgogne, puis la mort de son beau-père Louis de Male en 1384, le rendent maître de nombreux territoires, apportés en dot par sa femme.
    Maître de la Flandre, de l'Artois, de Rethel, des seigneuries de Malines et de Salins, de terres champenoises, de Nevers et de la baronnie de Donzy, Philippe a également sous son autorité le duché de Bourgogne et le comté de Bourgogne (terre relevant du Saint-Empire) qui vont, pendant un siècle, suivre à nouveau une destinée commune. La possession de cet ensemble territorial considérable fait de lui le plus puissant des « sires des fleurs de lys », le premier des pairs de France.
    Cet amateur d'art, mécène fastueux, passionné par l'architecture, mais aussi homme politique habile, avisé et subtil, mène la politique bourguignonne avec prudence « Il voyait loin » écrit le chroniqueur Jean Froissart dans ses Chroniques1 ; Christine de Pizan, autre témoin de l'époque, souligne son « souverain sens et conseil ». Philippe jette les bases d'un État bourguignon puissant qui, à son apogée, se dresse en rival du royaume de France, allant jusqu'à le mettre en péril. Il ouvre une page prestigieuse de l'histoire de la Bourgogne, et la dynastie des Valois de Bourgogne, qu'il fonde, règne plus d'un siècle.

    Philippe II de Bourgogne. (2023, mai 28). Wikipédia, l'encyclopédie libre. Page consultée le 19:17, mai 28, 2023 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Philippe_II_de_Bourgogne&oldid=204693381.

Sources

  • Naissance :
    . Livre: Histoire Généalogique de la maison de FRANCE - Anselme - 3eme édition - p. 237.
  • Mariage, décès :
    . Livre: Histoire Généalogique de la maison de FRANCE - Anselme - 3eme édition - p. 238.
  • Inhumation :
    . Livre: Histoire Généalogique de la maison de FRANCE - Anselme - 3eme édition - p. 238.
      
  
  
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Jean II Le Bon
de VALOIS

1319-1364
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Bonne
de LUXEMBOURG

1315-1349
1332



Philippe Le Hardi
de BOURGOGNE

1341-1404